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Comment concilier une recherche spirituelle et notre réalité de tous les jours?

Souvent, dans notre "quête du Soi" nous nous mettons à considérer le monde comme illusoire, donc à nous en désintéresser.

Pourtant, ce monde des événements éphémères n'est que l'expression rayonnante du Soi.

Ce blog tente d'exprimer une attention à ce monde éphémère et à la source d'où il surgit.

L'équipe de brouillondeconscience

vendredi 10 septembre 2010

Du rêve matérialiste vers une conscience "verte"

Témoignage de Laure Noualhat, coréalisatrice du documentaire "Déchets, le cauchemar du nucléaire":

"Et un jour, sans prévenir, l’avalanche m’a emportée. Une rupture amoureuse m’a obligée à, disons, chambouler mon système de valeurs. Bref, à tout foutre en l’air. La niaque n’était plus là. Je devais faire le deuil du XXe siècle, de Barbie et de Ken. Qu’allais-je donc devenir ? Journaliste, tiens ! Attention, l’écologie ne monte pas en soi lors d’un reportage dévolu aux spas des Maldives. Rien de tel qu’un petit voyage à Tchernobyl pour reformater son disque dur. Partir à la rencontre des habitants des zones contaminées pour le 16e anniversaire de la catastrophe, de leurs silences et de leurs larmes sèches. Voilà une expérience fondatrice. Alors je vous l’accorde, tout le monde ne va pas passer ses vacances/reportages à Tchernobyl, mais chacun peut provoquer son petit tsunami intérieur. Voici au choix quelques pistes à double détente : plonger dans un dossier de Terra eco, pleurer une mémé trépassée durant la canicule 2003, tester un voyage à la Nouvelle-Orléans lors du passage du cyclone Katrina en 2005, ou bien écouter Claude Allègre pendant plus de 4 minutes… Un choc, un stimulus est nécessaire pour diffuser l’information jusqu’au cerveau. Eveillé, l’être ne peut plus se rendormir.

La conscience, c’est comme un virus : elle se diffuse vite, mais ne se soigne pas toujours. Enfin, c’est ce qu’on croit, au début. Quand on n’est pas né dans un bol de chlorophylle, devenir vert n’est pas chose si évidente. « Si la conscience écologique commence à se généraliser, les changements à opérer sont si antinomiques avec nos modes de vie, nos habitudes de fonctionnement, notre rapport au monde et à la vie, notre conception du confort, de la richesse, que nous ne pouvons pas adapter à nos comportements. C’est comme si nous voulions jouer à un nouveau jeu informatique sans avoir changé le programme de notre ordinateur », écrit Séverine Millet, consultante, accompagnatrice de changement et cofondatrice de l’association Nature Humaine.
extrait de l'article "J'ai testé la métamorphose verte" dans la revue terraeco

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