Sinon, c’est le mental.
Et la sincérité n’est pas une preuve de justesse.
L’acte qui vient de la méditation – c’est à dire de l’être - est juste et tient compte de la totalité de la vie.
L’acte qui ne vient que du mental, d’un mental poussé au bout de sa logique, est très dangereux. Et si la personne est sincère avec sa logique, c’est encore pire : elle est enfermée dans son aveuglement, dans son oubli d’elle-même, dans son ignorance totale du vivant, de l’amour.
C’est comme ça qu’on a pu obtenir des gens qu’ils travaillent dans des camps d’extermination, pendant la deuxième guerre mondiale (la deuxième guerre mentale ?), ou qu’ils travaillent aujourd’hui dans des entreprises qui fabriquent des produits qui polluent complètement la terre, et le vivant – y compris les êtres humains, donc eux-mêmes et leurs enfants ! Et ces mêmes entreprises fabriquent des médicaments pour soigner les cancers qu’elles provoquent!
Leur logique c’est la réussite de l'entreprise, l’argent, le pouvoir. En même temps elles font preuve d’une grande technicité, elles utilisent beaucoup de compétences – ce n’est donc pas si simple.
C'est bien de parler de ‘mental’ et de ‘méditation’ parce que ça permet de comprendre quelle est la dimension à l’origine de l’acte.
Les méditants peuvent aussi se faire entendre.
Les hyper-actifs du mental, et les endormis - les ‘je ne veux pas savoir’ – laisseront derrière eux une Terre épuisée, d’où l’être humain aura disparu.
C’est tout le challenge actuel pour les méditants.
ABO
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